COP21 : pourquoi limiter à 2°C le réchauffement climatique ?
Pas plus de 2°C, c’est l’objectif des 196 pays signataires de la convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique !
La température de la planète a déjà augmenté de près de 1 degré depuis la révolution industrielle en 1880. En cause ? L’augmentation des concentrations en gaz à effet de serre dans l’atmosphère, liée à l’activité économique. En effet, le cinquième et dernier rapport du GIEC (Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Évolution du Climat) souligne l’importance des activités humaines dans le dérèglement climatique. L’augmentation des températures d’ici à la fin du siècle semble donc inévitable et toutes les régions du monde sont concernées. Mais il est encore possible de limiter cette hausse. Et de tenter, si possible de la contenir sous la barre des 2°C.
Pour atteindre cet objectif il faut, dans un premier temps, que la croissance des émissions des gaz à effet de serre soit stoppée d’ici 2020. Ensuite les émissions nettes mondiales devraient être réduites de moitié d’ici 2050 par rapport à celles de 1990. Enfin que les émissions nettes soient pratiquement nulles au cours de la seconde moitié du XXIème siècle, ce qui nécessite une transformation considérable des économies mondiales.
Quelles conséquences si l’objectif des 2°C n’est pas tenu ?
Si l’augmentation des températures n’est pas maîtrisée cela entraînerait des événements météorologiques extrêmes plus nombreux (Cyclones, inondations, séismes). Des écosystèmes seraient perturbés, avec 20 à 30% des espèces animales et végétales menacées d’extinction. Les productions agricoles subiraient une baisse de production dans de nombreuses parties du globe. Des risques sanitaires accrus, notamment en raison de l’avancée d’insectes vecteurs de maladies. Enfin Une montée du niveau des océans accompagnée d'un réchauffement et d'une acidification des eaux. A l’horizon 2100, le niveau moyen des mers et des océans pourrait s’élever de 26 cm à 82 cm (les Maldives pourraient avoir disparue d’ici un à deux siècle).
Guillemot Vincent