Après avoir rejoué la Cop 21 et la City Cop, les 78 étudiants de la licence SES (sciences, écologie et société) ont, cette année, carrément inventé leur propre conférence, intitulée « United Nations Solidarity ONE ». L'idée, pour les trois organisateurs, étudiants de 3e année, était de miser davantage sur la solidarité que sur la concurrence et de faire en sorte que toutes les promos se rencontrent. Il leur aura fallu l'équivalent d'une bonne semaine de travail, nuits blanches comprises, pour monter ce projet. Le plus dur ? Retenir des pays pas trop connus, mais avec des données accessibles. C'est ainsi que Djibouti a été éliminé, mais que la Papouasie Nouvelle-Guinée ou la Gambie ont fait partie des délégations « invitées ».

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Ambassadeurs pour une semaine

Répartis en groupes, les étudiants sont devenus, une semaine durant, les ambassadeurs de quinze pays. Ils ont élaboré un projet de développement (bien-être, agriculture, énergie, tourisme, progrès social ou transport) pour tenter de décrocher le fonds monétaire de développement débloqué par l'ONU, soit 10 milliards de dollars. Une phase de négociations a ensuite permis aux pays ayant travaillé sur le même thème de se regrouper. C'est en jouant la carte de la solidarité que les représentants du Cambodge, de la Gambie et de Madagascar l'ont emporté, en proposant un projet commun sur le bien-être.

© Le Télégramme 22-01-2018